Pour l'organisation, rendez-vous est pris par téléphone pour le samedi matin à 10h00 sur la plage centrale à Lacanau pour regarder le line-up.
Samedi
Nous arrivons sur le parking à 10h00, les membres du club (une dizaine) sont déjà là et scrutent l'océan. Cédric nous accueille et nous annonce les conditions en scrutant notre réaction. Un solide 2m se déroule sous nos yeux et le courant aidant, il y a des chances que la session soit très physique. En effet, nous sommes à marée haute et il y a du chemin à parcourir avant d'arriver au pic…
Après quelques hésitations, nous décidons de prendre la route pour Cap Ferret (1 heure de route) afin d'aller tester un spot de replis.
Tout le monde se met en route, notre matos chargé dans le coffre (en cas de besoin le prêt du kit complet est possible).
Après la route (toujours trop longue lorsque l'on désire se mettre à l'eau), nous nous garons sur le parking. La petite troupe se dépêche d'aller checker les conditions. On passe devant un petit pic en face du parking pour prolonger plus au nord. En face de ce spot, nous constatons un fort courant latéral, ça risque d'être rude.
En même temps, on peut s'épanouir devant la beauté du spectacle car le ciel est bleu, et le soleil met en valeur la Dune de Pyla en face!
Retour à la voiture, enfilage de combis et jogging jusqu'au spot pour s'échauffer.
Un rapide échauffement puis Cédric nous rappelle les consignes de sécurité et l'objectif de la session. Pour les membres du club, il faut tester ce nouveau spot, pour nous 2, il s'agit de voir comment on se comporte à l'eau afin de juger notre niveau.
Le moment est venu de se jeter à l'eau. Passage de barre rapide, mais le courant nous déporte beaucoup au Sud. Quelques vagues plus tard et de nombreuses sorties de l'eau pour remonter le courant, nous décidons de revenir au spot en face du parking. Celui-ci commence désormais à lever très correctement avec 1m. Bingo.
Retour à l'eau.
Après quelques vagues, convocation de Cédric pour revoir les fondamentaux sur la prise de vagues pour être plus efficace.
On essaye d'oublier ces années de pratique pour se concentrer sur les conseils prodigués.
Les 2 heures se passent ainsi entre conseils et mise en pratique. Finalement, on chope beaucoup plus de vagues ainsi.
La session se termine dans les temps, accompagnée par la disparition des vagues car la marée n'est plus adaptée.
Après un débriefing et un sandwich, on reprend la route pour Lacanau afin d'enchaîner sur la session de l'après midi.
Cette après midi, le cours collectif se transforme en cours privé car nous ne sommes que 2. Il est temps d'y retourner et il faut passer par un petit moment désagréable (on enfile la combi mouillée. Brrr).
Le plan d'eau a changé : à marée basse, les séries ont diminué et la barre est plus accessible, mais cela reste solide.
On reprend les mêmes exercices du matin, cette fois ci dans des conditions plus solides.
L'observation du plan d'eau nous indique l'endroit où il faut passer la barre car un courant nous fera passer assez facilement.
Cédric nous rappelle les mouvements du canard (ça fait toujours du bien de revoir les bases), les principes de sécurité sur le plan d'eau et c'est parti.
Le passage de barre n'est pas très compliqué, mais il faut pas mal batailler contre le courant latéral. Les séries ont plutôt tendance à fermer. On se concentrera cette après midi principalement sur la concentration à l'eau, la navigation, la surveillance des points de référence, le canard et la prise de vague.
Les conditions étant plus solides que lors de la session du matin, Cédric est à l'eau avec nous pour assurer la sécurité.
Après 2 heures de baignade et un petit dé-briefing, il est temps de rentrer avant la nuit.
Le dodo du soir est nécessaire après les 4 heures de session.
Dimanche
Cette fois-ci, rendez-vous à 09h30 afin de prendre la route vers le Cap Ferret comme la veille car le plan d'eau de Lacanau est encore plus mouvementé et la marée est haute. Cette fois-ci, pas d'hésitation : nous allons au spot en face du parking. Petit soucis constaté à l'arrivée : les pêcheurs se sont installé pile sur un pic, il va falloir faire attention aux lignes car il n'est pas question qu'ils bougent …
C'est le début : échauffement sur la plage puis mise à l'eau sous les conseils de Cédric. Nous sommes seuls sur le spot c'est plutôt agréable.
Après quelques vagues de révisions, on passe au stade supérieur et on aborde le reentry.
Cédric se met à l'eau après les explications et c'est à nous pour la mise en pratique.
Une fois l'exercice réalisé, on ressort et on passe à l'exercice suivant : la base étant la même (observation de la lèvre, remontée avant qu'elle casse), on aborde le rollo
C'est reparti : explication puis démonstration.
Et c'est à notre tour. On corrige au fur et à mesure ce qui ne va pas. Tant pis si ça ne rentre pas tout de suite, on assimile les conseils pour y penser à la prochaine session.
La session s'achève sur de bonnes conditions en adéquation avec les exercices du moment : 1m bien creux avec de belles rampes. En plus, la promiscuité du spot permet d'alterner conseils et mise en pratique immédiate.
Après le debrieffing, c'est le retour sur Lacanau. Un solide repas nous attend pour prendre des forces afin de se rejoindre dans l'après midi pour la 4e session du stage.
Cette fois-ci nous serons 3, ce qui représente encore des conditions de stage idéales.
Le plan d'eau est beaucoup trop agité, même à marée basse et les vagues au pic sont carrément insurfables. D'ailleurs nous sommes les seuls à l'eau : pas mêmes un local au pic, c'est le signe.
Du coup, on reverra les principes de glisse dans la mousse. OK, sur le papier, ça ne paraît pas très réjouissant, mais finalement, c'est très instructif.
Cette fois-ci, Cédric reste au bord et nous fait revenir à chaque vague pour définir l'exercice (personnalisé) et effectuer les corrections. On aborde dans la gestion du regard, les transferts de masse sur les rails, les différents types de préhension de la planche, le 360 et les cutbacks. La session passe encore une fois très vite et il est temps d'y mettre fin car il fait presque nuit.
Le stage s'achève ainsi à l'issue de 4 sessions avec remise de diplôme, petite douche chaude dans le vestiaire de la Bodyboard House et une poignée de main en remerciement.
On retiendra au final 2 jours intenses physiquement et un bon ressentiment de la transmission de connaissance.
Certes, il faut mettre en pratique pour que cela se transforme en automatisme, mais les conseils sont suffisamment ancrés pour avoir à y penser pendant chaque session.
L'enseignement de Cédric a été prodigué avec pragmatisme. La recette est simple et efficace et a été illustrée à chaque fois, ce qui a été très apprécicié.
Il est clair que le slogan "100% bodyboard" est mérité et relayé par un encadrement à la hauteur de nos attentes.
A refaire
Bodyboard Land en bref
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