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Caraïbes (par Mike la boite)

Je suis un jeune vieux de 30 piges qui découvre le body depuis 2 ans, et à vrai dire ça me passionne sauf que je ne peux pas beaucoup pratiquer (mon grand dépit)
L'action de cette fois se déroule dans les caraïbes en plein hiver, dans un petit coin sympa qui capte bien la houle. Il y avait 2 surfeurs bien sympa avec qui j'ai sympathisé qui finirent d'ailleurs par m'appeler " mike la boite " en référence à mes take off pourris de campagnard. Coucou à ces 2 lascars ..d'ailleurs.
Bon je pars en centre ville avec ma cops et j'avais pas décidé de surfer cette après-midi là. Donc sous le coup de la chaleur, face à la vue magnifique des cocotiers, je me laisse tenter par une boisson locale, un bon gros mojito, il est 15 h et ça le fait bien pour l'apéro. Le super mix de la chaleur, des restes de la veille, et de la dangereuse boisson, firent de moi une super loque humaine, parfois il suffit de peu pour mettre à terre.(ils sont quand même très très fat leurs mojito)
Le hic c'est que de retour à l'hôtel, je me décide à jeter un oil à la plage histoire de voir (de cuver quoi)..il est 17h, et ça rafraîchit méchant.
Et là paf, bien plus beau que vers midi, avec de jolis pics sympas. Ça fait ni une ni deux, je laisse ma femme sur place, je fonce chercher la biscotte et je reviens en courant pour ne rien rater avant la nuit. Les 2 potes s'éclataient a fond, et rien ne semblait arrêter le goldorak que j'étais devenu prêt à affronter un beau courant, puis un belle barre bien appétissante.
Sauf que voila, reste de l'alcool aidant, on se prend parfois pour ce que l'on n'est pas, et moi j'étais une loque et pas du tout goldorak.. Avec des yeux plus gros que le ventre, je suis allé tout droit vers la barre à 30 m, rien n'a foutre de contourner, me fatiguant inutilement.
Il y a un proverbe qui dit, c'est quand tu es rendu à la rivière que tu vois comment tu la traverses, et bien la rivière faisait un bon petit 2 mètres très propre, et elle s'est écrasée sur le campagnard. En retard, vomi par la lèvre puis Badaboum, wipe out, machine à laver, j'ai pris une complète série de trois sur la tête, figure de style à l'appui.. La mer m'a rendue à la terre, raide mort, essoufflé et titubant avec un bleu de 360° autour du bras ..semblant me soupirer : -boire ou surfer faut choisir.
Ma femme n'a rien raté d'une miette, écroulée aux larmes..donc j'ai fini au bar, ridiculisé et frustré ;)
Hé ! C'est la vie ! On ne m'y reprendra pas. Mais Le body c'est super!

Portugal (par nono)

L’action se déroule au Portugal, cela faisait quinze jours qu’on surfait au quotidien entre guincho, sintra et ericeira. Un gros orage la veille, une pluie et un vent incessant toute la nuit ont remué les fonds marins, c’est sûr aujourd’hui va y avoir du gros. Arrivés le matin à 6H00 sur la baie de guincho, la fin du monde, saturation complète, un ciel infernal, faut revenir sur un spot de repli se dit-on, direction la plage de Sao Joao do Estoril, une plage réputée somme toute assez tranquille en été, n’accueillant les dépressions nordiques qu’avec l’arrivée des marées vives soit début voire mi-septembre.
Il est 6H30 du matin, il reste une heure avant que la marée monte, le shorey s’abat close out sur close out, à vue de nez 2m.
Mon cousin et moi sommes sur le sable, l’ignorance du danger où la volonté de nous surpasser encore et encore sont notre source de motivation même après les humbles mais nombreuses heures et années passées à surfer diverses conditions. En plus nous sommes deux, on se sent toujours plus forts à plusieurs....
Nous apercevons à l’outside la dizaine de têtes au ras de l’eau. Malgré les sessions qui ferment laplupart du temps sur toute la longueur, de temps à autres une rampe parfaite se déploie en gauche laissant présager à marée haute un plan d’eau huileux lissant les vagues creuses se dévoilant toujours avec plus de fracas devant nous.
Un des surfeurs sort et je m’approche de lui…c’est un habitué, même si ne nous connaissons pas, son visage ne m’est pas inconnu, il me relate la demi-heure de lutte avant d’arriver au peak, pas de passe, beaucoup de courant on shore…bref…pas d’aide du dieu Neptune pour arriver à l’outside sans trop se dépenser.. il s’en était allé avant de se retourner et ajouta d’un air livide : » Ne vous fiez pas à la hauteur des vagues depuis le bord, c’est gros…très gros… »
On en a connu d’autres !!! hein Jean-Paul ??? En plus avec ta nouvelle combi à manches fluo si jamais on avait un blème, on aura pas de mal à nous voir…hahahha
On attendit donc que passe la 7ème de la série puis on s’est jeté sourire aux lèvres. On duck sans problèmes les 3 premières fermant sur toute la longueur pour arriver à l’outside plutôt que prévu…et rejoignons le cercle fermé du petit groupe de surfeurs concentrés…hyper concentrés, salut ! salut ! je m’assois sur la planche et attends de voir comment se présentent les choses, je ne vois pas mes palmes, l’eau et le sable n’en font qu’un…La 4ème et 5ème passent, un 2m50 bien corsé laissant derrière elles des sprays aveuglants…purée va y avoir du tube…Je suis placé sur la droite, en pleine zone d’impact, mon cousin est à une dizaine de mètres sur la gauche, attentifs mais confiants !!!
La sixième pointe son nez…crête en avant…je rame vers la droite et duck avant que la crête ne s’abatte, revient à la surface après avoir bien palmé sous l’eau …. ouffff…il y a du ressac.
Je ne vois pas mon cousin, ok il a droppé.. par contre où sont passés les autres ??? nous nous retrouvons à 3 au peak, on se regarde, devant nos yeux un mur de briques, à priori un bon 3 mètres, analyse rapide de la situation, si je passe en canard il y a de fortes chances qu’elle m’envoie au fond, pas une seconde à perdre, je me décale sur la gauche et prend le take off aérien, aucune issue, aucune rampe, le wipe out assuré, j’anticipe, je lâche ma board et plonge. Je remonte, les deux autres surfeurs sont passés dessous et rament avec force vers le deuxième mur aussi gros que le précédent et arrivant vers moi à vive allure, les surfeurs ont le temps de passer au dessus en poussant leurs planches à la main dans le style de toutes les cassettes vidéo montrant les big wave riders à waimea . Moi je n’aurais pas le temps, le canard dans du 3 mètres qui va gicler à un mètre c’est pas top, je balance ma board à droite et plonge façon umberto pelizzari, mon corps passe, le leash me tire le bras, la planche est prise dans la machine, je ne vois rien, ballotté de bas en haut, je graille, ne penser à rien et laisser passer est ma seule obsession, je tire mon bras, palme et remonte. Je sens le courant, parvient à nouveau auprès du petit groupe reformé, aperçoit mon cousin, alors ?? j’ai bouffé jusqu’au bord me dit-il ! Bon, t’as envie de rester où ? on va s’avancer vers le second reef histoire de mieux capter me dit-il serein, sereins nous sommes sereins, on rame donc une bonne dizaine de mètres de plus tout en comparant les conditions avec celles de la veille à guincho, celles de l’avant veille ect….La série pointe son nez, et on aperçoit surtout les lignes serrées… les deux premières menaçantes et la troisième effrayante qui plus est levant sur toute la longueur et déjà avec la volonté de se cabrer !!! faut qu’on prenne les deux premières !! je pars sur la première et me fait éjecter en plein bottom mon corps glisse avant de me faire frapper par la lèvre me propulsant vers les abîmes, le néant, à quelle profondeur suis-je, plus de trois mètres c’est sûr mes oreilles bourdonnent, la pression…vais-je vers le fond ou vers la surface ??? une seule façon de le savoir dans ces conditions, se repérer par rapport au leash ! je touche il est dressé à la verticale en direction de ma tête, signe qu’il faille palmer vers le haut…j’ai déchaussé mais pas perdu de palmes grâce au leash palmes..oufff…plouff fis-je en refaisant surface, les yeux salés…mon cousin ??? combien de vagues me sont passées dessus ??? Je n’ai pas trop bougé au niveau latitude, tout est redevenu calme, j’imagine donc que la série des trois m’est passée par dessus, je me décale sur la gauche et m’assoit afin de reprendre un peu/beaucoup de souffle, je ne suis pas paniqué, j’ai pas encore prit une vague depuis que je suis rentré, mon cousin arrive au bout de 10 minutes et me dit qu’il s’est éclaté bottom, cut back, 360 off the lip, je le traite de mytho, il me traite d’amphibien on se marre et c’est reparti, un bodyboardeur nous rejoint et a assisté à toute ma scène et se demandait si j’allais réapparaître, ainsi qu’un surfeur, nous nous retrouvons donc au second reef à 4. Plus personne à l’outside, ça pète trop et surtout ça ferme trop, il est 8H30, la marée à commencer à monter, va y avoir du gros mais lisse, cool. Cool mes c…….s oui ! OLHA AO SET !!!!!!! crie le surfeur traduction : la série se pointe !!! Au Portugal il n’est pas rare de crier à l’eau cette expression quand la série ou tout du moins la première vague qu’on aperçoit au loin se pointe de toute sa démesure, parfaite ou flippante au choix !!! Le cas présent c’est….. flippante… surtout que l’eau n’est pas limpide, cela ressemble à du ciment (pour des portugais c’est clair que l’on va retrouver nos racines rapidement), bonne nouvelle, elle se cabre en gauche, je suis le plus près du déferlement, me met en position, ne palme pas et attend de voir comment se présente le trou, béant c’est clair, mais pas abrupt, bingo un coup de palmes et je me mets direct en gauche, y a moyen de manœuvrer, cut back et retour sur l’épicentre, la vague jette devant, le tunnel en ciment me recouvre, y a de la place pour trois en hauteur, si je sors pas je vais me prendre une grosse targnole, eh ben mon petit pote je crois que c’était pas ton jour, la section devant ferme brusquement, empaquetage, et rollo involontaire, pas le temps de prendre une bouffée d’air, et l’éclat du ventre m’a tout pompé d’un seul coup à l’atterrissage, vive l’ascenseur, je remonte après de longues ouais longues secondes, sonné, allez faut pas rester sur de mauvaises impressions j’y retourne, encore une comme ça et je sortirais une petite demi-heure pour reprendre mes esprits, JP me regarde l’œil inquiet, t’es blanc mon pote, on va sortir un peu moi-même je suis naze, ça faisait longtemps que l’on avait pas, que je n’avais pas morflé autant…..Ce matin là l’océan n’avait pas envie de moi ni de personne d’autre d’ailleurs tout le monde est sorti.

Martinique (par goofy)

Avec la petite troupe, nous décidons de partir sous le soleil de la Martinique. Après quelques recherches sur le net, mon sang ne fait qu'un tour en examinant la liste des spots à découvrir et mon bodyboard commence à s'embaler dans sa housse... Notre décision est faite pour la côte Est. Un petit spot qui ne paye pas de mine mais offre de bonnes vagues dans un cadre idylique (Anse Trabaud). J'avais lu qu'une vague à l'outside pouvait être sympa. Quitte à faire le déplacement pour tester, autant tout tenter.
Après une petite sessions au bord, me voilà parti pour 30 minute de rame vers le large. Le pic s'annonçait creux et sympathique. Mais voilà qu'en s'approchant, la vague s'avérait être certe consistante mais pas sur plus de 2m : toute la puissance de la vague se perdait dès qu'elle avait cassé :-(
Et là, gros moment de panique : je ne voyais plus le bord de la plage ni la petite troupe.... Donc après ce bide avec la vague, me voici entammant mon retour à la rame, seul à l'eau et ... je m'aperçois que je fais du sur place :`-( Heureusement que j'avais mes gants pour m'aider à ramer un peu. Avec un peu de courage, j'ai enfin réussi à rejoindre le bord et à rassurer tout le monde. Bilan une grosse frayeur, 1 heure de rame pour rien. Et bien sur la règle essentiel: ne pas aller à l'eau tout seul !

Session en Indonésie (par Arnaud)

PERISCOPE West Sumbawa INDONESIE : Si vous aimez les tubes, c'est là que ça s'est passé.
De prime abord, cette vague m'a fait penséà certains jours magnifiques sur les beach breaks landais, une fois dans l'eau, ça n'a plus rien à voir…
Pour y accéder, prendre le petit chemin qui passe après le pont derrière les poules en repartant de Lakey Peak…Sinon, vous pouvez partir de Lakey Peak par la plage, traverser la petite rivière et marcher encore sur le sable brûlant (environ ¾ d'heure). La vague semble facile, une belle droite cylindrique avec une petite section finale permettant toutes les facéties et les plus folles manœuvres.
A marée haute, le take off est assez tranquille, même si la vague ralentit pas mal en arrivant sur le récif en raison de la différence de niveau. Il faut toujours être très attentif, mais c'est une généralité pour tous les spots d'Indonésie. Après le bottom, il n'y a pas 36 solutions. C'est à fond la caisse et bien calé tout au fond. Barrels de 3 à 6 secondes quasiment à chaque coup. De temps en temps un petit spin pour le style une sortie à Grande vitesse et une grosse manœuvre sur la dernière section qui est un véritable tremplin.
Entre 1m20 et 2m ça reste sympa, mais attention, il n'y a pas trop d'eau. Quoiqu'il en soit, pas droit à l'erreur ou à l'hésitation. Si vous partez tout droit, il y a 20 cm d'eau à tout casser.
A marée Basse, la houle arrive, en butant sur le plateau corallien, la vague s'arrêt et mute en un bloc carré. La lèvre gonfle même quand c'est petit (1m / 1m50) et part se fracasser sur le reef mis pratiquement au sec tellement la vague suce. Il y a tout intérêt à planter son rail comme il faut sinon c'est sanction immédiate et retour à la case départ avec points de sutures…
Le tube est tout simplement affolant, un tunnel carré, plus large que haut, un souffle à chaque section qui tombe, une puissance phénoménale.
J'ai oublié de dire que la vague prenait entre 20 et 30 % de taille en plus quand elle arrive sur le récif…Mais tout le monde le savait déjà non ?
A marée basse à plus de 2 mètres ça commence à être très sérieux. Chaque Take off se transforme en défi. Chaque tube devient une expérience.
En plus de tout ça, l'eau qui s'accumule sur le récif du fait des vagues s'écoule en charriant des petits poissons, et tout un tas de trucs que de plus gros poissons peuvent boulotter. Eh oui, il n'est pas rare de voir un aileron de requin tigre dans les parrages. Mais bon, pas de stress superflu, ils ont assez à manger (c'est ce qu'il faut se dire).
PERISCOPE la bien nommée reste une vague méconnue mais qui ravira les amateurs de montées d'adrénaline. Pour moi, ce fût une rencontre importante et peut être le lieu que j'ai le plus apprécié durant mon trip en Indo.
Arnaud DEJEAN

Bad Trip en Martinique (par Martin J.)

En Martinique pour ceux qui connaissent il y a plusieurs spot de bodyboard, le plus connus étant Tartanne...il y en a d'autres qui gagnent à être connus, et c'est ce que je me suis dit un week end : Pourquoi ne pas aller au nord de l'île?
J'ai dont pris ma caisse, et de quoi rider toute la journée ;-) pour enfin attérir sur la mythique anse Charpentier. Pour ceux qui ne connaissent pas la Martinique, un peu de géographie : L'anse Charpentier est nord de l'île sur la côte atlantique c'est à dire là où ca bastonne le plus, là ou la mer est sombre comme en bretagne, là où il fonds sont de roches volcanniques, là où il n'y a jamais aucun touristes, là où la baignade est interdite et où tu peux toujours crever s'il t'arrive une couille!!!
Je suis donc arrivé de bon matin après 1 heure de route...et là bien sûr, rien avoir avec les spots de touristes : 2 surfs dans l'eau + 7 bodyboard sur une plage d 1,5km, autant dire que personne ne te fais chier avec les priorités.
A peine arrivé, j'avais déjà enfile mailot +lycra ° lech quand je croise un vieux rasta bien de chez nous avec qui je tape la tchach et qui m'explique grosso merdo :"tu vois frère, y a 3 spot frère; A gauche, des vagues gauches pas très hautes mais qui déferlent grave, a droite des vagues gauches moins hautes qui déferlent mal avec un fonds dangereux, et là devant toi c'est le parking, frère"...Bon , tout d'abord je tiens à resituer, pas très haut là bas c'est 2m et qui déferlent sur 60 m avec beaucoup beaucoup de violence et de courant...et quand au parking c'est là que mon histoire commence.
Le parking, c'ést une vague qui varie en 3 m et 5 m sur fonds sableux et se forme à 70 m du bords avec la particularité de déferlé très légèrement sur la droite = casi déferlement direct. Extrèmement exité par ce spot désert, je suis parti direct sur le parking où personnait ne surfait. Première surprise, le fonds passe de 50 cm à 2m puis 4m en l'espace de 10 pas!!! J'enchaîne donc les canards pour atteindre le take off quand -erreur fatal- je m'arrête pour scruter l'horizon...et là soudain(!!!) une vage de 4m se forme. Courageux mais pas téméraire, je me dis dans ma tête "pas celle là, on va y aller mollo" je décide de passer par le sommet et là ERREUR ERREUR ERREUR ERREUR..je fais une chute de 3M dans le vide et me retrouve dans la gueule de sa soeur jumelle très en colère et déjà bien formée pour son âge...2 solutions se proposait à moi : la rider en étant sur de me faire croquer ou bien faire le canard et éviter le pire. J'ai choisi d'éviter le pire, mais était ce vraiment mieux??? avec le recul je crois que j'aurais du la rider car en fait en plongeant dans la vague, je me suis aspiré par le courant donc : 1/soulevé vers le sommet dela lèvre 2/ recraché, ce qui m'a permis de reprendre de l'air 3/ scotché au fonds de l'eau, avec la délicatesse d'un front kick dans la nuque 4/ maintenu au fonds genre tête à tête romantique avec le sable 5/recaché au bords de la plage...6/Le body qui tiré par le leach qui te met un coup dans le menton
Après ça, vous pouvez l'imaginer, j'étais KO et complètement flippé. Il faut dire que sous l'eau je me suis vraiment fait peur. Pas d'adrénaline. De la peur pur, genre retour en enfance "maman, je vais mourir noyer". Je suis bien resté une heure sur la plage a regarder ce parking que personnait ne ridait. Puis j'y suis retourné. Gros série mais pas de mauvaise blague je ne suis pas resté au sommet sur celle que je laissait passer et finalement jen ai ridé 3. Correct, j'ai été limite insolent en utilisant ces monstres comme tremplin pour des 360° en l'air (désolé de terminologie, de ce côté du monde on ne connait pas tous les termes techniques des américains).
Le plus drôle c'est quand 1 militaire est venu dans l'eau et a vécu pire que moi vu qu'il a vu sa biscotte cisailléeen 2!!!!!

Bad Trip aux Sables d'Olonnes (par Pierre D.)

salut ami rider ! Alors voilà , je t'écris pour te raconter un bad trip qui m'est arrivé l'année dernière :
Je surfe régulièrement aux Sables d'olonnes et tout les alentours ( laubrais , sauveterre , tanchet , gd plage etc ... ) . Un jour en plein mois de juillet , je me réveille plus tot que d'habitude , inspiré sans doute ... Je vais checker les vagues , 7H du mat' , vagues de 2m propres , tubulaire et ... vierges ! Je rentre en speed chercher mes affaire , et , coup classique , le temps que j'amène ma pomme au pic , on est une trentaine a batailler pour choper les bonnes séries ! argh ! Content mais pas satisfait , je cherche un spot où il y aurait peu de chances d'y avoir beaucoup de monde en plein été avec un houle assez consistante ........ ce sera " le coin fred ".
Si vous ne connaissez pas , le coin fred est une droite-gauche qui lève à a peu près 10m des rochers , 5m si vous tentez la gauche . Je me pointe sur le spot : 5 mecs a l'eau . Trois surfers et deux bodyboarders . Je descend en speed de la petite falaise qui surplombe le spot et j'arrive au niveau des vagues : c'est gros et apparemment très très puissant . ça faisais longtemps que j'avais envie de me mesurer a des vagues de taille . En me changeant , je tape la causette avec un bodyboarder qui vient de sortir de l'eau . Il me conseille la droite , moins chaude que la gauche . J'opte donc pour cette droite . Je me met a l'eau ( comme d'hab assez chaud d'ailleur ) . Je rame vers le pic en prenant soin de passer bien a gauche de l'endroit de déferlement . Je me retrouve au pic a regarder des mecs se faire bouffer a 5-6 m des rochers ! Le bruit est assourdissant ! Je n'avais jamais rien entendu de tel , on dirait un peu le bruit de la foudre : crrrrraaaaaaaaackkk ... et avalanche d'eau.
Je reste sur le coté durant a peu près 5 min , puis , prenant mes cou... a deux mains , je rame vers la zone de take off en prenant soin de bien m'avancer en cas de série surprise . Ironie du sort , 2 min après cela , une série lève sur la dalle du fond que je n'avais vu marcher que 2 fois en 4 ans ! Et là vous pouvez me croire , durant les 2 secondes où j'ai vu la vague lever et comprendre que j'était TRES mal placé , j'ai senti mon coeur s'arrêter de battre . Durant ces 2 secondes qui m'ont paru une éternité , je suis complètement sourd , tétanisé par la peur ! Nous recherchons tous l'adrénaline , des fois , on a du mal a la dissocier de la peur , et bien croyez moi , la peur , la vraie on la reconnait ... Reprenant mes esprits , je me retourne pour voir les autres mecs . Visiblement , ils sont assez calmes , il reste assis sur leurs planches et attendent . Et là , erreur , l'instinct me pousse a ramer vers le large pour essayer de passer au-dessus de la vague . Je rame à m'en faire exploser les bras . Environ 3secondes plus tard , je lève les yeux et je vois la vague qui casse a 3-4 m de moi . Je lache ma planche , prends une bonne inspiration et je plonge . Sous l'eau , je m'accroche au fond a un espèce de rocher ( véridique ! ) . La seconde qui suivit , je m'en souvient encore comme si c'était aujourd'hui ! L'onde de choc m'arrache littéralement du fond ! je suis propulsé en haut , en bas , je heurte violement le fond avec mon genoux , on se retient de crier car on sait qu'on a encore besoin de son air ! Tout est noir autour de moi et dans ma tête , une seule chose , les rochers du bord , je sens que je m'en rapproche.
Grâce a une grosse impulsion sous l'eau , je parviens a remonter a la surface , complètement vidé . Je regarde autour de moi , il fait beau chaud , tout est blanc d'écume . Les autres mecs remonte tranquillement après leur canard , il ont duké quand la mousse les as rejoint , c'est a dire avec beaucoup moins de violence que moi . Je récupère ma board , rentre au bord . Je suis coupé au genoux a traver la combi ! J'ai lu souvent qu'il ne faut pas rester sur une image négative , je repars donc au pic et prendrait quelques vagues avant de sortir de fatigue . Ce jour là , no regret ! j'ai appris a connaitre mes limites et a connaitre la peur , la vraie ! Depuis , je surfe régulièrement le coin fred et espère pouvoir prendre ma revanche en attendant de même conditions et cette fois , n'être pas dessous mais sur la vague ! En conclusion , si je peux vous donner un conseil , soyeux courageux mais pas inconscients car cela peut coùter très cher ! J'ai eu de la chance , et je le sait mais aura t-on toujours de la chance au bon moment ? Restez humble devant la nature , elle gagne toujours !
Yoann

Session à Guethary (par David)

30/10/99Guethary Premiére: Grosse frayeur aujourd'hui (Dimanche 31 Octobre) ... Soleil donc , vent de terre, et ... Big Wave , pas trop big , juste ce qui faut... 3-4 m... m'enfin a Anglet ça sature, Biarritz c limite... Donc vamos to Guethary ! , Voili la bas, du monde sur la terrasse , 3-4 surfeur au pic ... J'y vais , ça a l'aire prenable ... Arrivée au pic , tranquille , pas grand monde , 2 surfeur pis Première vague qui casse a ma droite , BBBBBBRRRRROOOOUUUUUUMMMMMMMMMMMMMM J't'fais pas la photo c GROS , çà fait du bruit dans ce silence océanique... c de toutes beauté, L'océan , La vague , ensoleillée. Après calme , de 10 min ,, je me place donc au take off de la première vague .... Et là !! Tiens voilà une série .... Bon sang c Gros ... la première passe , la 2émes me pète devant le Nez.. la tête au raz de l'eau ,c un immeuble de 2 étages en mouvement qui me tombe dessus, Liquide E N O R M E , comme un Lâché de Barrage en furie me fonce dessus .... je sonde ... MAis là je sent tout de suite la différence de l'agitation des lieux sous marins ,, Le noir Total .. L'onde de choc sous l'eau est brutal , un souffle profond me fait tourbilloner, ça brasse fort ,, l'amplitude est élevée ,, mon corps rebondi, tourne, vrille, ça retient , long , très long,,, je palme les zieux apercevant les lueurs , je remonte .. .. P O U A FFFFF pas le temps de comprendre... la 3émes : Devant Un rouleau MASSIF , Une lèvre Projetée dans le trou créée par l'aspi , BBBBRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMMMM E N O R M E fracas, énorme KO, ,,Je sonde , , elle m'aspire, ça disloque sévère , baton pris dans la tourmente , c grave , j'comprend pas , ça balance dans tout les sens Black out total , noir livide , le ciel est haut , la terre est loin , le mouvement est énorme rapide et de haut de bas, y'a plus de haut , plus de bas,. un broua permanent, le noir partout, l'aire nul part, le souffle a bout, ça dur, très dur , je me retient , je palme, le bouchon refait surface... IIIIIUUUUooooofffffffffffffffffffffffffffff... je me suis fait prendre dans la zone de déferlement .. là je morfle sévère , j'suis calme mais sérieusement lessivé , .. la 4 émes BBBRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOUUUUUMMMMMMMMMMMM c repartis , le noir absolue , Mon corps ne force plus elle s'empare de tout mes membres , la tête enregistre , le poisson ouvre la bouche cherche l'air , regarde le noir , les vapeurs iodée s'infiltre dans tout mes sens , l'eau est partout , elle me remplis , remplace l'aire en eau iodé, apesanteur en mouvement , objet pris dans le ko , je me noie ,,, je le sent, je vois le noir, sans douleur, l'eau noir dans le corps blanc , le temps d'un soupir sans souffle , ma t^te revoit le jour , ,, .Réaction . calme . respiration je reprend l'aire , je me pousse, me met dans sa direction , la 5émes , Blanche , toutes blanche d'épaisseur elle m'avale , je me laisse avaler. ,projeté devant elle, elle me fait son chemin au fond , ... , je ne sais plus elle me traine a ses remous porte en son mouvement énorme de haut en bas , infiltré l'intérieure de l'aire, poussé a son manteau , me crache sa force, m'expulse .... je ne sais plus combien d'autres,, je suis mort sans l'être et pourtant conscient de la voire , elles me gerbent , mais me ramènent ,,, elles m'évacuent , je me laisse évacuer. mon leach m'a enficelé autour de mon Body , j'y suis attaché sans savoir comment , tel une chenille et sa chrysalide mon leach m'enlace a ma planche , je me délasse ,,, elles me rejettent , ,, je respire ,,, Brrrrrroouuuuummm elles me poussent , le pousse mousse est fondue . je flotte , je respire l'eau est calme , transparente je vois les rochers , la plage , les personnes , ils sont tous là , rien ne c passé , j'échoue , c h o q u é . ..bien calme , comme perdu, et pourtant retrouvé sur le bord.
Asticot je suis dans la nature en mouvement, la vie est force en mouvement , l'esprit est au delà donné. y'aura pas de deuxiémes.
David

Ma première session (par Goofy)

Je m'en souviens comme si c'était hier : Biarritz en été 1988. J'étais parti pour 3 semaines avec Petit Lu, on était encore jeune .... Enfin, grosse journée ensoleillée, nous partagions à 2 un magnifique BZ jaune avec un leash vert fluo (c'était à la mode). Premier contact avec l'eau facile : mer basse sur la Grande Plage et petites séries. Au moins on pouvait y aller à pied ou presque. D'ailleurs, heureusement car sans palmes, c'était déjà assez dur :(
Enfin, après s'être jeté à l'eau, me voici assez apeuré en train de "palmer" pour rejoindre la barre. Les vagues faisaient entre 50 cm et 1 m comme d'habitude au mois d'aôut. Je vois devant moi une petite vague se former, je me retourne alors dos à la vague. Là, je commence à palmer comme un fou pour la prendre, mais .... c'est raté, je suis trop loin ou du moins, je ne peux pas palmer assez rapidement :(
Après 2 ou 3 tentatives, je me rapproche et j'en aperçois une nouvelle. Je mets cette fois ci tout ce que j'ai, et là, instant magique : je sens que je suis porté par la vague. Intense moment d'excitation, j'en tremble encore : ma vitesse a "énormément augmenté" en descendant le curl de la vague, et je file droit devant. La vague casse assez rapidement, et je me fais rejoindre par la mousse. Quel bonheur, je refonce vers la barre pour m'en refaire une :)
Au bout d'une semaine, un peu plus aguerri, je teste les vagues de Bidart, et là grosse chance car les conditions idéales sont là avec 2 m glassy. Dommage que je n'avais pas la technique à cette époque pour en profiter pleinement, car arrivé en bas du curl, je plantait systématiquement et je me prenais toute la lèvre sur la face :(
Cette sensation de vitesse inimitable qui vous procure tant de bonheur et vous fait tout oublié, c'est comme une drogue avec laquelle on va chercher à ressentir toujours et encore ce moment magique qui nous a tant ému. Cette sensation de tout dominer, de se sentir en osmose avec l'océan, quoi de plus beau???
Merci à ce sport pour le rêve qu'il m'apporte. Ce sport solitaire qui n'a de sens qu'en pratique à plusieurs pour partager ces moments de bonheur ...
Laurent

Conseils
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  • conseils bodyboard land- Tous les conseils pour prendre sa première vague.
  • - Technique pour la mise à l'eau.
  • - Comment tenir sa planche?
  • - Que faut-il emporter en voyage (kit de survie, équipement, ..)
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Tricks
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  • bodyboard teacher in tube riding- Les principales figures de bodyboard sont décomposées pas à pas, sous forme de petit clips vidéos.
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  • - Chaque vidéo est accompagnée d'une explication..
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Matos
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  • - Présentation du matos bodyboard indispensable (planche, palme,...) et complémentaire (combinaison, ..)
  • - Quelques conseils simples pour entretenir son équipement.
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Histoire
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  • - Comment tout a commencé, depuis le snake de Tom Morey à nos jours.
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Bodyboard
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  • - Présentation d'un bodyboard : les différentes parties, les matériaux, les dimensions, les formes,...
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