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Costa Rica

Jour 1 (04/02/2006)
Levé 6h00 très tendu : de longues heures nous séparent de notre fabuleux voyage. Nous avons opté pour un Paris - Caracas - San José pour arriver à bon port car mon passeport ne me permet pas d'aller aux USA sans visa et l'autre solution de passer par Madrid oblige à utiliser Iberia qui a très mauvaise réputation... Arrivée à CDG à 7h40, nous n'avons remarqué aucune nouvelle sur notre vol Air France pour Caracas et nous retrouvons finalement enregistrés parmi les derniers :-( Heureusement nous sommes tous les 4 ensemble. Nous dépassons allègrement les 80 kg de bagages pour 70 autorisés. La pilule passe bien mieux avec Maëlle (18 mois) assise sur le comptoir. On m'avait dit qu'avec Air France ils étaient friendly pour le matos de surf/bodyboard et je confirme. Pas de soucis de ce côté. Encore heureux car à 40 euros le kilo de dépassement...
Les enfants voyagent très bien durant les 8 heures du Paris à cause de la fièvre due à la grippe et dorment durant tout le voyage. En plus nous sommes dans un 747 avec écran individuel, 6 films possibles et console de jeux intégrée. De quoi tenir longtemps. L'avion ayant du retard, nous arrivons à Caracas avec tout juste le temps de faire le transit pour prendre l'avion vers San José en voyageant avec Taca. Là encore, les enfanst sont très sage et je me retrouve avec Matthieu (6,5 ans) et Maëlle dormant sur moi pendant 2h20. Nous arrivons finalement vers 17h30 à San José. Petit problème à l'arrivée : il manque un bagage (le porté bébé en sac à dos et le réhausseur de voiture pour Matthieu). Après le dépôt de réclamation, nous prenons finalement possession du 4x4. Nous avons opté pour un Toyota Rav 4 en 4 portes avec un bon prix (690 $ pour les 2 semaines). Cela se révelera un bon choix pour le tout terrain.
On fait rentrer les valises, c'est tout juste (1 valise pour les enfants, 1 valise pour nous, 1 valise pour les couches et petits pots, 1 lit parapluie, 1 housse de voyage pour ma planche). On commence directement par faire ce qui était déconseillé : une petite conduite de nuit pour rejoindre l'hotel. Aucun encombre durant la route et nous rejoignons l'hotel "Buena Vista" à Alajuela après 20 minutes de route.
Trop fatigués par le voyage, nous nous couchons sans diner.

Jour 2
Réveil à 5h30, on se fait très vite au changement de fuseau. L'hotel choisi sur internet se révèle très bien pour notre première nuit, quoiqu'un peu cher (90 $ pour nous 4), mais nous pouvons profiter d'une piscine, d'un jardin avec vue sur le Poas, et d'un bon petit déjeuner.
Pour commencer en douceur, nous décidons de rayonner autour de Alajuela et partons pour la journée au Poas. L'ascension du volacan est assez rapide (2 heures) et c'est bien indiqué. Malheureusement, arrivé au sommet, il n'y a pas plus de 5m de visibilité dans le brouillard. Nous décidons d'abandonner. Rien de sert de payer l'entrée pour ne pouvoir profiter du volcan. On redescend pour aller à Catarata la Paz. Première vraie confrontation avec la signalitique locale (c'est totalement ironique, il n'y a pas de panneau). On arrive finalement par arriver. Le parc très bien décrit par le Lonely Planet est très touristiquement organisé (limite Parc Disney) mais c'est tout de même un parc magnifique : nous découvrons une serre aux papillons comme jamais nous n'en avons vu (au moins 10 mètres de haut abritant d'innombrables papillons exotiques. L'endroit est très reposant malgré les aller incessantes de touristes. Nous découvrons aussi des iguanes en libertés, un vivarium avec de nombreux serpents venimeux, puis un jardin réservé aux colibris. Après une pause déjeuner entourés d'américains, nous continuons la visite vers les cascades. Plusieurs se succèdent le long d'un chemin balisé et sécurisé que nous descendons avec les enfants ravis. Puis nous croisons notre premier coati en liberté.

papillon de la serre catarata la paz matthieu et son papillon charette typique à catarata la paz tangara bleu gris à catarata la paz

première cascade à catarata la paz premiere cascade à catarata la paz passage de colibris à catarata la paz coati en liberté à catarata la paz

C'est là que tout se complique : nous décidons de rentrer à l'hotel, mais l'absence de signalisation nous contraint à effectuer plus de 3 heures de route alors que nous n'aurions du en faire qu'une maximum. Nous en profitons, vu le détour, pour passer à l'aéroport demander des nouvelles du bagage perdu et proposer de nous l'expédier à l'hotel.
Après tout ce temps perdu nous arrivons à certaines conclusion : il n'y a aucun panneau pour signaler les noms de villes qui apparaissent sur notre carte (acheté chez Andaska), étant donné que les Ticos sont très aimables, il faudra plutôt leur demander régulièrement notre chemin pour vérifier que nous sommes sur la bonne route. D'autre part, il faut se faire à la traversée des "grandes villes" organisées en carrés : les avenues dans un sens et les rues dans l'autre. D'autre part, la rue centrale est en sens unique et il faut prendre une rue parallèle pour sortir de la ville.
Arrivés à l'hotel nous profitons de la piscine et dinons sur place, toujours à l'hotel "Buena Vista" en profitant de la finale en directe du Superbowl.

Jour 3
C'est enfin le début du vrai voyage car nous partons ce matin en itinérant. Les bagages sont prêt rapidement et après le petit déjeunder, nous avons la bonne surprise de découvrir notre bagage perdu qui nous attend. Ouf.
Levé du camp à 8h00 pour la réserve de Santa Helena (soeur de Monteverde mais moins visitée). Nous comprenons rapidement la nécessité d'avoir loué un 4x4 : la route est épouventable pour aller à Monteverde : pas de bitume et des trous énormes (on est loin de nos routes de campagne). Il ne me parait pas possible de se déplacer dans des temps raisonnables sans 4x4 pour y aller. Pause déjeuner à "Pizza Johnny" à Monteverde. Les enfants sont contents d'une petite pause même s'ils se sont amusés à être secoués sur la route. On reprend la voiture pour les 5 km qui restent et il recommence à pleuvoir. Arrivés à la réserve, il faut sortir les ponchos car il pleut beaucoup.
Uns fois tout le monde parés, c'est parti pour la "rain forest". On comprend le nom, il y pleut toute l'année. Nous marchons pendant 2,5km sous la pluie tels Indiana Jones parmi les arbres exotiques entourés de piaillements d'animaux. Nous prenons en photos quelques oiseaux (pas plus de 6 espèces différentes reconnues), mais point de Quetzal. Un peu déçus, nous reprenons la route pour Arenal où nous espérons dormir en bas du volcan.
Sur le chemin nous observons notre premier toucan en vol, c'est superbe.
Il commence à être tard et nous hatons le chemin pour arriver avant le repas. La route n'est pas trop compliqué mais encore longue et après confirmation dans certains villages, nous arrivons dans la nuit complète (19h30) dans le parc national du volcan Arenal où il pleut. La route fut très rude (défoncée pour le moins et nous avons du abimer une roue vue le bruit). Il reste de la place au "Vista Lodge Arenal" tant mieux : nous sommes au plus prêt du volcan Arenal. D'autant plus que la chambre est très spacieuse, confortable et plein de charme (surtout pour 65$). Dommage qu'il pleuve, nous ne pourrons observer d'erruptions volcaniques :-( Après le diner au lodge (repas moyen), je constate qu'une roue est à plat. On verra ça demain.

Jour 4
Réveil face au volcan, enfin c'est ce qu'on nous dit, ca pour nous il y a une montagne dans les nuages. Quoiqu'il en soit nous découvrons enfin le soleil dans le parc magnifique et peu rempli de monde. Après un petit déjeuner sans plus, je fais le tour de la voiture pour constater les dégats : une jantes tordues et un pneu à plat. Après le remplacement, nous plions bagage pour aller à Fortuna changer la roue. Mais au moment de charger le coffre, je constate qu'un 2ème pneu est à plat. Finalement, rouler vite de nuit sur la piste ne nous à pas porter chance. Nous décidons d'aller à Fortuna avec le peu d'air qui reste en roulant au pas. Au fur et à mesure du chemin, nous commençons à découvrir le volcan au pied duquel nous étions et nous voyons la forme stromboli apparaître. Après une heure de route au cours de laquelle nous rencontrons des coatis et des aigrettes, nous arrivons à Fortuna. Par chance il y a un bureau Nationnal Citer dans lequel nous pouvons faire réparer nos 2 crevaisons. J'apprends par ailleurs que l'extension de garantie prohibitive que j'avais pris pour le Rav 4 me couvre pour ces désagréments. Ouf ça tombe bien. Après un petit pourboir au mécano, nous faisons le plein à l'épicerie et partons pour les sources chaudes du "Tabacon resort".

oiseaux dans le parc national arenal cascade au tabacon resort volcan arenal lac arenal

vol d'aigrettes dans le parc arenal coati en liberte

De nombreux bassins sont aménagés pour se baigner dans une eau entre 39 et 40°C ainsi que prendre un cocktail dans une piscine à 27°C. C'est un peu cher (50 $ par personne repas compris) mais nous passons un moment magnifique avec les enfants qui apprécient particulièrement la température, le soleil. Le repas est copieux et délicieux et nous observons le volcan qui se montre enfin depuis notre table. Nous rencontrons des Français en voyage itinérants comme nous qui nous recommandent de ne pas manquer Tortuguero que nous avions décider de ne pas faire avec les enfants. Il va falloir revoir notre itinéraire.
Remontés à bloc après un si bon moment et une voiture opérationnelle, nous repartons en direction de l'ouest. Nous disons au revoir au volcan et découvrons le lac Arenal sous un soleil splendide. La route est plus agréable cette fois et nous décidons finalement de dormir à Canas car il ne parait pas concevable de rater la réserve de Palo Verde du point de vue des oiseaux.
Le choix s'arrête sur l'hotel "Capazuri" à Canas qui se trouve sur notre chemin. Il n'y a pas grand chose dans le coin. Première confrontation avec un hotel un peu cheap par rapport aux autres (tout de même 62 $). C'est grand pour nous 4, propre mais très vieillot, en bord de route et plein de moustique. Nous sortons produits et moustiquaires. Après un diner dans le restaurant du l'hotel parmi les habitués nous vivons une nuit très désagréable : bruit de camions, de la ventilation, moustiquaires sur le visage et chaleur. Pfff.

Jour 5
Après cette nuit difficile, nous nous levons à 5h30, nous douchons avec la douche de la mort (on m'avait toujours dit que l'eau et l'electricité ne faisiat pas bon ménage, pourtant ici cela cohabite très bien : une résistance en bout de douche chauffe l'eau si le débit est faible), dépaysement garanti.
Après un petit déjeuner très moyen nous prenons la direction de Palo Verde par le sud, mais l'accès est impossible. Nous faisons demi tour pour passer par Bagaces. Après 1h de piste où le 4x4 est plus que nécessaire, nous arrivons sur un marais rempli d'oiseaux.

Palo Verde iguane à palo verde

Après une discussion avec l'équipe locale, nous partons observer les oiseaux aquatiques en plein mileu grâce à une jetée. Nous sommes parmi les canards, spatules, ibis, hérons, wood stork, Northern Jacana, c'est magnifique.
Pour nous remettre, nous négocions de manger un très bon repas à la cantine des étudiants du coin. Au revoir tout le monde et direction la mer. Yessss.
En 3 heures, nous atteignons le Pacifique dans la péninsule de Nicoya et posons les valises à Tamarindo. C'est un peu surf city et c'est rempli d'américain, mais la mer et la plage sont magnifiques alors nous prenons notre chambre au premier hotel venu : le "Best Western Tamarindo". Il n'y a plus que des suites. Tant pis, ça nous fera un peu de luxe dans le voyage. La suite est immense (heureusement pour 160$) et offre une vision sur la plage depuis la terrasse. Sitôt arrivé, sitôt parti pour la plage pour faire une session au coucher du soleil. L'eau est à 27°C la plage est vide, les vagues petites (80 cm) mais quel plaisir. Après quelques vagues au bord avec mon fils, je pars seul au large et entame une session parmi les pélikans gris qui pêchent autour. Je touche le paradis du bout des doigts.

session bodyboard a tamarindo session bodyboard a tamarindo session bodyboard a tamarindo session bodyboard a tamarindo

session bodyboard a tamarindo session bodyboard a tamarindo vue du spot tamarindo spot bodyboard tamarindo

Je reviens au bord rejoindre la petite famille aux anges. De retour à l'hotel (en face de la plage). Nous mangeons au restaurant de l'hotel et nous couchons sereins.

Jour 6
Après un petit déjeuner américain classique, nous entamons la journée par une nouvelle session à la plage où les vagues ont un peu grossi. Très agréables sauf pour ceux qui restent sur la plage car c'est très venteux. Nous retournons ensuite à l'hotel pour plier bagage afin de descendre plus au sud sur la côte Pacifique. L'endroit est un peu trop rempli de touristes ici. Nous emportons des sandwichs locaux et prenons la route. Nous retraversons la péninsule de Nicoya et passons sur le pont Tarcolès.

crocodiles au pont tarcoles vol de ara rouge au dessus du pont aux crocodiles

Nous nous arrêtons pour observer les crocodiles qui se font dorer au soleil. Beaux bestiaux. Brrrr. Nous observons en même temps 3 vols de ara rouge au dessus de nos têtes, c'est magnifique. Nous reprenons la route vers Jaco et établissons finalement notre camp à Playa Hermosa où nous découvrons notre petit coin de paradis à "l'hotel Fuego del sol". Avec un prix négocié à 80$, nous avons la master suite 1 qui occupe tout l'étage du petit bout de batiment avec plafond en bois, immense salon + chambre et lit king size + sdb avec baignoire à remous. Splendide. il ne nous reste qu'à traverser le jardin et la piscine pour rejoindre la plage et le spot de la plage. Que demander de plus???
Nous sortons diner au bout du chemin au "jungle surf café" tenu par un surfeur de Boston qui nous offre des plats de poissons fraichement pêchés pour pas cher. Un délice. Repus, nous nous couchons heureux, bercés par le bruit de l'océan.

Jour 7
Levé à 6h00, mais fainéantise pour ne profiter du petit déjeuner qu’à partir de 7h30. En attendant, nous profitons des hamacs sur la plage face au spot et observons les pélicans gris raser les vagues pour pêcher. Grand moment de quiétude.
Après un solide pdj, nous levons le camp pour le parc de Manuel Antonio situé à 1 heure de route au sud. Un guide nous accoste sur le parking et pour 30 $ nous le suivons dans le parc (au passage, il emmène sa longue vue haut de gamme, tant mieux). Dès le parking, il nous montre des perroquets verts et de minuscules chauves-souris cachées sous les feuillages des cocotiers (à l’abris des prédateurs). Il s’appelle William et nous donne une multitude de détails. Nous ne sommes pas adeptes des visites organisées, mais sans lui et sa longue vue nous n’aurions sûrement pas vu autant d’animaux (araignées, ratons laveurs, iguanes, lézards, beaucoup de paresseux à 2 et 3 doigts, singes à face blanche, coati, ...). Il a un don pour repérer des animaux de quelques centimètres (le repérage a donc été bon). Après 2 heures de marche, nous arrivons à la plage 3 et quittons William après lui avoir laissé un pourboire. Il y a beaucoup de monde dans le parc, mais nous arrivons à être finalement assez tranquiles sur la plage.

palge de manuel antonio matthieu sur la plage de manuel antonio lezard a manuel antonio singe capucin a manuel antonio

singe capucin a manuel antonio singe capucin a manuel antonio plage numero 3 de manuel antonio raton laveur a manuel antonio

paresseux a manuel antonio

Nous nous baignons dans un cadre merveilleux, une eau calme et profitons d’un moment de farniente, mais n’ayant pas amené de pique-nique, nous devons revenir au parking pour trouver un endroit où nous restaurer.
Vient ensuite le moment de partir pour revenir au camp de base afin de profiter de la piscine avec les enfants et de faire une petite session de bodyboard du soir. La plage est déserte, je suis seul à l’eau, l’eau est à 27° C, les vagues sont petites mais déroulent, c’est un plaisir indescriptible :-)
Le sourire aux lèvres nous nous dirigeons vers le « Jungle Surf Café » pour diner du bon poisson tranquillement installé sans aucun bruit de ville alentour.

Jour 8
Levé à 6h00, comme d’habitude, les enfants prennent aussi le rythme et s’habituent à voir Canal Network pendant que nous nous préparons. Après le petit déjeuner au bord de l’océan, nous décidons de prolonger notre séjour une nuit supplémentaire dans notre coin de paradis, mais l’hotel est complet pour le soir. Grosse panique car il nous faut trouver une chambre au plus vite et grosse déception de ne pouvoir rester un peu plus. Pendant que Béatrice fait les valises je vais démarcher les hotels de la plage et nous optons finalement pour le « Terraza del Pacifico » dans lequel il ne reste plus qu’une suite. Gloups pour 160$, mais cela nous permet de rester une nuit de plus dans le coin et d’être au borde de l’océan (200 mètres plus loin). Nous disons adieu à notre petit coin, et déménageons avant de partir en excursion. L’hotel est beaucoup plus touristique et accueille un car de retraités américains. Mais il est en face du spot, offre une belle piscine avec un pont pour sauter, et un bar au milieu pour y boire (le rêve des enfants). Tant pis pour l’argent, autant en profiter.
Une fois installé, nous partons pour la réserve de Carara située à quelques mètres du pont de Tarcolès. Nous laissons la voiture au poste de garde après avoir parlé pendant 20 minutes sur la France puis optons pour un chemin de 2h de marche. La forêt est très belle, les oiseaux présents (nous entendons les cris), mais invisibles. Nous sommes survolés par plusieurs couples de Ara rouges, puis à 500 mètres de la sortie, nous trouvons un endroits nous permettant d’observer de nombreux oiseaux (tangara, pics,…) et de les prendre en photo.

fourmis coupeuses de feuilles foret de la reserve caracas

Nous reprenons ensuite la voiture pour une détente en piscine avec les enfants, farniente pour Béatrice, puis une petite session de bodyboard. Je suis le seul bodyboarder à l’eau, et 3 autres surfeurs locaux partagent mon plaisir. Les vagues tubent et j’en enquille quelques unes. Gloups. Je sors de l’eau pour aller chercher Matthieu et faire une petite session en le prenant avec moi sur ma planche. Attendrissante complicité ;-).
Il y a un petit peu de monde sur la plage (15 personnes) pour observer le coucher de soleil sur un ciel dégagé avec des vols de Pélicans gris et de frégates..
Nous dinons au restaurant de l’hotel et discutons avec les retraités qui nous complimentent pour nos enfants.

Jour 9
Levé comme d’habitude, nous trainons un peu car nous quittons aujourd’hui la région et la route va être longue pour rejoindre la Caraïbe…
Après un buffet gargantuesque (les hotels très touristiques ont certains bons côtés ;-) ) nous profitons une dernière fois de la piscine avec les enfants, de la plage et partons à 11h30.

playa hermosa spot de playa hermosa vol de pelicans

matthieu face au spot maelle en hamac maelle en hamac repos en hamac

coucher de soleil sur playa hermosa

Nous remontons en traversant les montagnes en direction de San José et changeons plusieurs fois de paysage avec une végétation différente (luxuriante ou arride).
La route choisie n’est pas la bonne et nous faisons finalement plus de kilomètres que prévus, par contre, nous ne rencontrons pas beaucoup de monde sur la route.
L’inconvévient c’est que nous arrivons à Puerto Limon à la tombé de la nuit. Nous comptions partir pour Tortuguero le lendemain, mais nous ne trouvons pas l’endroit où nous comptions dormir au nord de Limon. De plus, Limon craint un peu. Les enfants dorment, je suis encore frais, nous décidons de dormir dans un endroit paisible et nous poussons alors le chemin vers Cahuita. Il nous reste donc 40 km à faire de nuit sur une route un peu défoncée (mais rien à voir avec Monteverde). Nous arrivons à 19h30 à Cahuita. Il était temps car cela fait beaucoup de route et une demi journée de perdue.
La ville ne paye pas de mine la nuit, cela ne nous encourage pas trop pour la suite.
Nous optons pour l’hotel « Nacional Park Cahuita » situé au bout de Cahuita juste à côté de l’entrée du parc. Nous bénéficions pour 60$ d’une chambre spacieuse dont la porte vitrée donne sur le parking (vide) et sur la plage (à 20 mètres). Après un repas dans le restaurant réputé de l’hotel, nous nous endormons bercés par le bruit des vagues.

Jour 10
Après une bonne nuite de sommeil, je me lève à 5h30 et assiste au lever du soleil depuis le lit sur la mer visible du parking. J’en profite pour prendre des photos puis réveiller ma femme pour lui souhaiter une bonne fête.

lever du soleil sur cahuita lever du soleil sur cahuita

Les enfants levés, nous allons voir la responsable de l’hotel qui est très gentille et nous invite à aller en face manger un petit déjeuner très bon et pas cher (ce qui est vrai : 1200 Colones par personne).
Nous décidons que nous partirons plus au sud dans l’après midi mais confions nos valises à la dame de l’hotel qui nous les garde gracieusement.
Puis nous partons pour visiter le parc de Cahuita (l’entrée est payante mais le montant libre. Nous laissons l'équivalent de 20 dollars).

parc national de cahuita fourmi coupeuse de feuille singe capucin crabe de mangrove

La visite se fait sans guide et il faut observer comme dans tous les parcs. Nous voyons assez facilement des singes hurleurs et des singes à face blanches. En chemin nous croisons de très nombreuses fourmiroutes de fourmis coupeuses de feuilles.
Nous observons quelques oiseaux dont un aigle des bois, ainsi que des crabes de mangrove. Le ciel est couvert ce qui est très dommage car le paysage est digne des cartes postales avec d’un côté la mer de l’autre la forêt.
En chemin, après 2 km de marche, nous croisons du monde qui nous averti qu’un singe les a attaqué en sautant sur leur sac à dos. Nous continuons néanmoins et tombons nez à nez avec lui. Après une petite photo d’usage de ce gentil petit singe à face blanche nous décidons de faire marche arrière devant l’insistance des enfants car il n’a pas l’air si sympathique que ça du haut de ses 40cm.
Après une centaine de mètres, plus de nouvelles, bonne nouvelle. Puis me retournant aux cris de ma femme, je constate que le petit téméraire est de retour et commence à s’agriper au sac à dos de ma fille. Des promeneurs amusés prennent des photos au lieu de nous aider. La petite famille part au pas de courses pendant que je reprends possession du sac. Nous revenons à l’embouchure du début pour nous repaitre tranquiles sur la plage. Mais pendant la pause gateaux des enfants, le petit vaurien montre à nouveau sa tête. En nous éloignant précipitemment avec les enfants nous laissons malencontreusement les gateaux de Maëlle au grand bonheur du petit singe. Dommage car le singe se retrouve conforté dans son larseint. Visiblement, il réagit ainsi car il a du prendre l’habitude de recevoir de la nourriture des visiteurs :-(.
De retour à l’hotel, la dame nous conseil d’aller manger au « Roberto Tour ». Nous suivons son conseil et dégustons de très bon sandwichs.
Après avoir récupéré nos valises et les remerciements d’usage, nous reprenons la voiture pour Puerto Viejo.
En chemin nous décidons finalement de nous installer à Playa Cocles juste en face du spot de bodyboard. Notre choix se fait donc sur le « Cariblue » pour 100$ par nuit dans un très beau chalet en bois avec terrasse et hamac à disposition dans un magnifique jardin arboré rempli d’oiseaux et complété par une piscine pour les enfants.
L’endroit étant tranquile et agréable, nous décidons d’y rester 2 jours.
Il est encore tôt, nous traversons la route pour aller faire une petite session de bodyboard avec les locaux. Il y a du courant ici, il vaut mieux ne pas s’y baigner, et il faut batailler un peu pour passer la barre. Les vagues ne sont pas glassy, mais par contre rapides et puissantes.

spot de cocles spot de cocles session au spot de cocles session au spot de cocles

Nous dinons finalement au restaurant de l’hotel un bon repas italien.
Au moment du coucher la pluie arrive et ne s’arrêtera pas avant le lendemain, dommage pour le bruit sur le toit du chalet.

Jour 11
bonne fête des amoureux.
Nous nous réveillons avec un ciel toujours couvert, mais un jardin rempli de nombreux oiseaux propices à l’observation. Quelle tristesse après avoir quitté un temps magnifique sur le Pacifique. Cela nuit à l’appréciation objective des lieux.
Après un petit déjeuner copieux, nous partons pour Puerto Viejo trouver des cartes postales ainsi qu’un cyber café.

cocotiers peints

L’attente est longue et la rapidité d’accès moyenne, mais nous pouvons ainsi donner des nouvelles. La ville est sympathique et tranquile. Beaucoup de touristes dans le coin, mais nous sommes loin des masses de touristes de la péninsule de Nicoya. Un déjeuner dans un resto local avec des spécialités Thai recommandé par le Lonely, puis direction Manzanillo sous la pluie. La plage a l’air belle mais le temps ne nous permet pas de l’apprécier à sa juste mesure. Au retour, nous trouvons un coin rempli de toucan, tous partageant le même arbre ainsi qu’un autre hébergeant de nombreux nids à Montezuma Oropendola.
Ayant la flemme de ressortir, nous dinons encore au restaurant de l’hotel avec les enfants. Les serveuses sont d’ailleurs très symthatiques. Après avoir hésité, nous décidons de partir demain pour Tortuguero.

Jour 12
Les valises sont vites faites (on commence à prendre l’habitude) et nous partons vers 8h30 après le petit déjeuner en direction de Moin.
Nous arrivons à 10h30 sous le soleil. Ouf.
Nous sommes accosté par un rabateur à l’entrée du port dont les grilles sont fermées, qui nous propose de nous faire emmener pour 30$ par adulte. Nous le suivons dans le port, garons la voiture à l’intérieur (il nous en coutera 500 Colonnes pour la nuit de garde) et montons dans le bateau avec une valise et les enfants.
C’est parti pour 80km de caneaux en 3h30 dans le premier bateau qui contient une trentaine de sièges avec toit, vitres et gilets de sauvetage. Je dis le premier car au milieu du trajet nous nous arrêtons dans un « soda » pour faire une pause et changer de bateau. Nous finirons le trajet avec un bateau sans toit, sans vitre avec 12 siéges. Le captain Carlos nous indiquera sur place où loger.
Durant le trajet sous le soleil nous découvrons les canaux à vive allure, mais le captain s’arrête de temps à autre pour nous montrer tortues, crocodiles et singes. Nous observons aussi de nombreuses aigrettes, hérons bleus, martins pêcheur, vautours noirs, sternes royales, cormorans violacets, mouettes rieuses, …
Nous arrivons finalement au village de Tortuguero et rencontrons Ernesto qui dirige Ernesto Tour. Il nous emmène visiter une chambre juste à côté de son office (Cabinas Tortuguero). Cela paraît bien, propre et pas cher (30$), mais un peu trop petit pour les enfants car nous n’avons pas pris le lit parapluie de Maëlle. Nous optons finalement pour un lodge plus confortable avec piscine pour profiter de la dernière journée de vacances. Avant de partir pour le « Laguna Lodge », nous réservons une visite de Tortuguero avec Ernesto. Il faudra que nous y soyons à 6h00.Nous reprenons le bateau avec Carlos pour le lodge (100$ la nuit) et lui disons à demain. Nous profitons de la piscine avec les enfants, allons voir la plage qui accueille les tortues qui viennent pondre quand c’est la saison. Puis nous allons diner avec les groupes présents dans le lodge. Argh.

Jour 13
Le levé est à 5h00. On vient nous chercher à 5h30 et nous partons sans petit déjeuner. C’est un bateau taxi qui nous emmène à Tortuguero au lieu du captain d’hier. Il y a de la confusion dans l’air. Nous arrivons en avance chez Ernesto et attendons le captain ainsi qu'un couple de Suisses rencontrés hier. Contrairement à nos attentes, nous ne montons pas dans le bateau à moteur d'hier, mais dans la barque d'Ernesto. Nous sommes finalement 8 (le couple de Suisses, un jeune routard, Ernesto et nous 4), et devons pagayer. 3 heures de ballade nous attendent. Les gilets de sauvetage sont dits facultatifs, tant pis, c'est l'aventure. Maëlle est un ange et dors pendant les 3 heures du trajet en canoë. Nous glissons sur l'eau silencieusement et croisons de temps à autres les gros bateaux des lodges qui s'arrêtent de temps à autre, mais ne verront certainement pas tout ce que l'on a vu avec le guide local.

singes araignes a tortuguero crocodile a tortuguero plage a tortuguero tangara a tortuguero

barque a la rame a tortuguero maelle en barque a tortuguero loutre a tortuguero caiman a tortuguero

basilic a tortuguero

Ernesto nous décrit la vie à Tortuguero, les animaux que l'on peut rencontrer. Même si la pluie tombe de temps à autre, c'est un moment somptueux et nous nous arrêtons pour voir les différents oiseaux remarqués hier, ainsi que des espèces différentes de Martin pêcheur, un aigle pêcheur (Osprey), un héron tigre. Nous avons aussi la chance de voir un caïman (c'est Matthieu qui l'a vu le premier), un basilic (ou lézard Jésus Christ), des singes araignés, des singes hurleurs et une loutre. Nous ne pourrons pas voir de grenouilles venimeuses car la pluie étant tombé, elles se sont cachées.
De retour à Tortuguero, nous reprenons le bateau de Carlos pour aller prendre un petit déjeuner au lodge et régler la note. Puis nous reprenons le bateau qui sera cette fois ci chargé à bloc (12 personnes + Carlos). La pluie commence à tomber fort. Heureusement que la toile a été tendues. Carlos nous donne des ponchos à tous. Nous voilà au sec hormis le visage. Nous revenons à vive allure à travers les canaux et Carlos s'arrête dès qu'il le peut pour nous permettre de photographier des singes, des tortues et des crocodiles.
Arrivés à Moin, il fait désormais soleil. Nous remercions Carlos pour sa gentillesse avec 3000 Colonnes puis nous dirigeons vers la voiture.
Elle est intact et tout est là. Rien à craindre à cet endroit visiblement et les gardes sont armés.
En route vers San José en suivant les panneaux. Cette fois-ci le chemin est beaucoup plus rapide qu'à l'aller. Nous décidons que passer par San José pour faire un peu de shopping et découvrir la capitale.
Nous nous garons dans un parking public gardé de l'avenue centrale et partons vers le Mercado central. Sur les conseils des agents de sécurité nous trouvons un très bon revendeur de café et faisons les provisions pour famille et amis. Puis direction le Mercado artisanal pour quelques souvenirs négociés. Il fait désormais nuit, il faudrait songer à rentrer. Maëlle est sur mon dos dans le porte bébé et visiblement ce n'est pas vendu au Costa Rica car je pense réellement qu'au moins 100 personnes se sont retournées sur notre passage et plusieurs sont venus faire coucou à Maëlle, consacrée star d'un jour.
Nous arrivons à l'hotel "Buena Vista" à Alajuela comme à notre premier jour après 30 minutes de route sans nous perdre maintenant que nous avons compris comment cela fonctionnait et grâce aux indications fournies par les passants.
Nous bouclons les valises, lavons les enfants et allons diner en famille dans l'hotel car les repas y sont très bons.

Jour 14
Nous nous levons à 6h00 pour finir les valises, nous douchons puis allons peti déjeuner. Il fait un temps magnifique et le Poas est presque dégagé :-(
Après les adieux au personnel très sympathique, nous partons pour l'aéroport. Après la restitution du véhicule, nous avons la désagréable surprise de devoir payer la taxe d'aéroport qui n'était pas inclue dans les billets d'avions soit 104$ (26 par personne).Pfff.
Après ce désagrément, nous devons négocier à l'enregistrement car nous avons trop de bagages. Mais après exposition des enfants et embrouillage sur le poids, nous réussissons enfin à tout faire partir sans surcout.
Nous dépensons les derniers Colonnes dans le duty free.
Les 2h30 de vol vers Caracas sont un peu difficile car les enfants (surtout Maëlle) sont un peu turbulents. Nous craignons pour les 8 heures à venir...
Cette fois-ci c'est 3 heures de transit et nous n'avons plus de dollar. Heureusement que Dieu à fait la Visa ;-) Après un petit repas nous embarquons et finalement les enfants s'endorment tout de suite après le décollage. Ouf.
Il n'en est pas de même pour nous.
Nous arrivons à Paris le lendemain à 8h00. Les valises arrivent dans les premières et tout y est même mon bodyboard. Cool. Il ne reste plus qu'à retrouver la vie parisienne et la première semaine sera très dure (il fait 2°, il n'y a pas de soleil) c'est un peu la déprime.

Quelques infos générales
- Au niveau de la circulation, le 4x4 est nécessaire pour aller vers Arenal, Monteverde, pour le reste, on peut faire avec une voiture normale, mais il faut faire attention aux trous sur la route.
Les villes sont organisées en quartier et généralement les avenues sont en sens unique. Il convient dans ce cas de prendre l'avenue parallèle qui suit pour aller dans le sens contraire.
Les feux de signalisation sont suspendus et de l'autre côté de la rue, même si les locaux ne les respectent pas toujours il faut faire attention à s'arrêter au bon endroit.
La vitesse est très réglementée et il faut faire attention aux policiers sur la route qui ont des radars à main et les utilisent à toute la journée. Donc même si la route est belle et la voie dégagée, il faut résister.
La signalisation étant peu ou pas existente, il est préférable de demander souvent confirmation de son chemin si l'on sort de la panamericana surtout que par définition les Ticos sont aimables, si en plus on parle espagnol ;-) Contrairement à d'autres pays, ce n'est pas parce qu'un Ticos vous rends service qu'il attend de l'argent en retour.

- On peut pratiquement partout parler anglais, mais si l'on dialogue en espagnol (même rudimentaire), un petit sentiment de sympathie s'installe rapidement. Au pire s'ils se rendent compte que l'on est dépassé en espagnol, ils répondront en anglais.

- De même que pour la langue, il est préférable de payer en colonnes. D'ailleurs les prix sont moins cher que lors d'une conversion rapide. Et puis de toute façon c'est leur monnaie alors autant les respecter plutôt que de leur imposer une monnaie étrangère. Pour notre part, nous étions partis avec 150 dollars pour avoir de l'argent tout de suite, et nous avons retiré dans les distributeurs du liquide (pas plus de 200 000 colonnes par retrait) pour payer la restauration et les loisirs tandis que les hotels étaient payés par visa. Le taux de change en cas de réglement par visa est plus interessant que le taux pour le retrait d'espèces, mais comme il y a une commission, il vaut mieux ne pas régler tous les achats par carte.

- Lors de la location de la voiture, vérifier l'état global. En cas de pratique du 4x4 sur des routes défoncées, il est préférable d'opter pour l'extension de garantie tout risque car les crevaisons sont prises en charge gratuitement.

- Il n'y a aucun problème sanitaire, dans la plupart des endroits, l'eau est potable, il n'y a pas de paludisme déclaré, la consommation de fruits frais, de jus de fruits se fait sans désagréments digestifs.

- Au niveau du voyage avec des enfants en bas age, il n'y a aucun soucis, on trouve les couches pampers et des petits pots sucrés et des yaourts sur place. A part la protection anti-moustique pour les endroits exposés, la vie se passe comme en métropole.

- Pour avoir les bons conseils, le seul guide valable a été le Lonely Planet.

A refaire certainement!

 

Crédit photo : Bodyboard Land


Préparatifs
  • Formalités
  • Aucune pour les Français : passeport valide
  • Monnaie
  • Colonnes
  • Santé
  • Aucun problème particulier, vaccinations classiques en règle.
  • Courant électrique
  • 110V
  • Eau potable
  • Oui
  • Décalage horaire
  • 6h
  • Température
  • Air : entre 20 et 30°C.
    Eau : 27 °C.
  • Transport
  • bus, taxi ou voiture.
  • Localisme
  • Cool
  •  
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